Comment recycler son terreau (y compris le terreau de semis) ?
S’il fallait acheter du terreau neuf après chaque plantation, entretenir son potager serait loin d’être économique. Pour rester concurrentiel aux prix toujours plus agressifs de la grande distribution, on se doit de trouver un moyen de recycler le terreau usagé. Mais que faut-il faire pour recycler du terreau ? C’est le sujet auquel nous allons nous concentrer dans cet article.
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Que contient le terreau ?
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Contrairement à ce que certains pensent, le terreau est une matière entièrement naturelle et qui a pour objectif de cultiver de façon biologique les plantes du jardin. Il est en effet composé de matériaux organiques, dont de la terre et des débris de végétaux en décomposition qui font office de compostage.
Quel type de terreau peut-on recycler ?
Peu importe l’origine du terreau du moment qu’il est naturel, tous les terreaux peuvent être recyclés, mais à certaines conditions. Pour pouvoir recycler votre terreau, assurez-vous qu’il ne contient aucun parasite. Dans le cas contraire, il risque d’affecter votre prochaine plantation.
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Les champignons sont également à éviter. Ces parasites sont très résistants et peuvent renaître dès que les conditions sont idéales.
Il est aussi important de préciser qu’un terreau recyclé ne peut pas être utilisé en l’état. Un additif de terreau neuf est nécessaire pour que le mélange soit parfaitement riche en sédiments et assure le bon développement des végétaux.
Enfin, si vous doutez de la présence d’éventuels parasites dans votre terreau, il existe tout de même une solution pour le recycler. Nous y reviendrons après, mais pour tout de suite, voyons comment recycler du terreau sain.
Comment recycler le terreau ?
En fait, le recyclage du terreau n’a aucun secret particulier. Tout a déjà été expliqué plus haut. Si votre terreau est sain, il vous suffit de l’ajouter à du terreau neuf pour économiser. C’est important puisqu’un terreau usagé ne contient plus assez d’éléments pour faire vivre de façon optimale le potager et autres fleurs du jardin.
Si, par contre, vous avez des incertitudes sur la présence ou non de parasites, le recyclage requiert un peu plus d’attention. C’est ce que nous allons voir tout de suite.
Comment recycler du terreau de semis ?
Pour éviter tout risque de propagation de parasite, de champion et autre maladie, voici comment recycler du terreau de semis.
Tout d’abord, préparez des pots percés de manière à pouvoir laisser s’échapper l’eau. Ajoutez-y le terreau que vous souhaitez recycler tout en faisant attention de bien suivre les indications suivantes :
- Pour un sol argileux, versez dans le pot percé un mélange de 50% de terreau usagé, 25% de sable et 25% de compost mûr.
- Pour un sol assez peu argileux, versez dans le pot percé un mélange de 50% de terreau usagé et 50% de terre de jardin.
Tamisez ensuite le mélange et versez-y de l’eau bouillante de façon à arroser toute la surface. Laissez sécher le tout pendant 3 à 4 jours et vous avez du terreau sain. Il ne vous reste plus qu’à l’ajouter à du terreau neuf pour pouvoir le réutiliser.
Les avantages écologiques et économiques du recyclage de terreau
Le recyclage de terreau présente de nombreux avantages, tant écologiques qu’économiques. Tout d’abord, il permet une réduction des déchets et donc une diminution de l’empreinte carbone liée à leur transport et leur traitement.
Le fait de recycler son terreau permet aussi de préserver les ressources naturelles en évitant d’avoir recours à l’extraction intensive des matières premières nécessaires à la fabrication du terreau neuf.
Sur le plan économique, le recyclage du terreau est avantageux car il permet aux jardiniers amateurs comme professionnels d’obtenir un sol fertile sans avoir besoin d’en acheter régulièrement. Effectivement, le coût du terreau neuf peut être assez élevé selon les gammes proposées par les magasins spécialisés ou la grande distribution. Le recyclage du terreau représente alors une solution économique pour tous ceux qui ont un budget limité ou qui cherchent simplement à faire des économies sur leurs dépenses liées au jardinage.
Rappelons que le recyclage du terreau s’inscrit dans une démarche globale visant à limiter notre impact environnemental tout en favorisant la biodiversité. Effectivement, lorsque nous utilisons un compost issu du recyclage de nos propres déchets organiques pour fertiliser notre potager ou notre jardin ornemental avec ce mélange réutilisé (terreau usagé compost), cela contribue efficacement au maintien voire même au développement d’un écosystème riche et diversifié dans notre propre espace vert !
Les précautions à prendre lors du recyclage de terreau pour éviter les maladies et les parasites
Vous devez prendre certaines précautions avant de recycler votre terreau. Effectivement, le risque d’introduction de maladies et de parasites dans votre sol peut être élevé si vous ne suivez pas quelques règles simples.
Vous devez trier soigneusement les déchets organiques que vous utilisez pour fabriquer votre compost afin d’éviter la prolifération des bactéries et des champignons pathogènes qui ralentissent la croissance des plantules ou relâchent une odeur fétide. Les végétaux malades ou porteurs de virus doivent donc être évités au maximum lors du ramassage.
De même, il est recommandé d’utiliser un substrat sain pour vos semis en veillant à l’absence totale de graines ou de spores infectieuses. Pour cela, n’hésitez pas à passer le terreau usagé au tamis fin (de 2 millimètres) avant toute utilisation : ainsi, vous obtiendrez un produit nettoyé et exempt de toutes impuretés.
Comme avec tous les amendements organiques utilisés dans le jardinage écologique, qu’ils soient recyclés ou non, nous devons toujours faire preuve d’une grande vigilance vis-à-vis du respect des conditions optimales permettant aux plantules de se développer correctement (pH neutre, bonne aération…). Toutefois, si ces précautions sont bien suivies par les jardiniers amateurs comme professionnels engagés dans l’écologie positive, alors ils peuvent profiter d’une terre fertile et bien drainée toute l’année, sans avoir à se soucier de son coût ni de sa qualité.